Alerte au virus Chikungunya dans les Caraïbes

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Une circulation autochtone du virus Chikungunya a été mise en évidence sur l'île de Saint-Martin depuis la dernière semaine de novembre 2013 (semaine 48). Il s'agit de la première mise en évidence de circulation de ce virus dans la zone Amérique-Caraïbes.La Cellule de l'Institut de veille sanitaire (InVS) en région (Cire) Antilles-Guyane et l'Agence régionale de Santé (ARS) de la Guadeloupe ont immédiatement mis en place une surveillance épidémiologique et microbiologique.

Les données de cette surveillance ont conduit à déclarer le passage en phase épidémique le 6 décembre, conformément au Programme de surveillance, d'alerte et de gestion du risque d'émergence du virus Chikungunya (PSAGE Chikungunya).

De plus, face au potentiel d'introduction et de diffusion de la maladie à Saint-Bartelemy, en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, une surveillance renforcée des cas de Chikungunya a également été mise en place dans ces départements.

Le 18 décembre, cette surveillance a permis de détecter deux cas confirmés autochtone en Martinique et un cas en Guyane, importé de Martinique. Les autorités sanitaires de Puerto Rico enquêtent sur un cas suspect de fièvre à virus Chikungunya, ce qui a conduit l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à émettre une alerte pour la région des Caraïbes.

Ces rapports soulignent les graves préoccupations que soulève la présence du virus qui pourrait s'étendre à d'autres régions des Caraïbes, notamment aux Amériques où les moustiques vecteurs sont endémiques. Avec l'augmentation du nombre de touristes dans les Caraïbes pendant les fêtes de fin d'année, le risque de propagation du virus est important et une surveillance accrue est nécessaire.

Sources : Institut de veille sanitaire, situation au 20 décembre 2013 ; Promed.

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