Situation du Chikungunya en Antilles-Guyane : point au 16 juillet 2014

medecinedesvoyages.net
  • A Saint-Martin , la circulation virale reste modérée au cours des dernières semaines (phase 2 du Psage).

  • A Saint-Barthélemy , la situation épidémiologique est stable depuis 2 semaines (phase 2 du Psage).

  • En Martinique , l'épidémie continue sa progression avec une tendance à la stabilisation depuis plusieurs semaines (phase 3 du Psage).

  • En Guadeloupe et ses îles proches, l'épidémie se poursuit avec une tendance à la stabilité (phase 3 du Psage).

  • En Guyane, la circulation du virus du chikungunya continue sa progression, les foyers épidémiques se multiplient (phase 2 du Psage).

Le moustique vecteur de la maladie a une activité diurne, avec un maximum à l'aube et au crépuscule.

Il est conseillé aux voyageurs d'éviter les piqûres de moustiques, en particulier pendant les heures diurnes (tant à l'intérieur qu'à l'extérieur et souvent autour des bâtiments dans les zones urbaines), par le port de vêtements couvrants imprégnés d'insecticides, et l'utilisation de répulsifs anti-moustiques sur la peau découverte.

Les voyageurs sont invités à consulter rapidement un médecin en cas de fièvre, notamment au retour d'un séjour aux Antilles ou en Guyane afin de rechercher une dengue ou un chikungunya. Ces maladies sont à déclaration obligatoire sur l'ensemble du territoire métropolitain et toute l'année. Dans les départements de métropole où Aedes albopictus est implanté et pendant sa période d'activité (du 1er mai au 30 novembre), le plan ministériel anti-dissémination de la dengue et du chikungunya prévoit le signalement à l'agence régionale de santé (ARS) de tous les cas suspects, en précisant si la personne a séjourné en zone de circulation de ces virus dans les quinze jours précédant le début des signes (délai maximum d'incubation).

Ce signalement déclenche une enquête entomologique (étude des moustiques) et, si nécessaire, des actions de lutte antivectorielle pour prévenir une transmission locale à partir des cas importés.

Source : Institut de veille sanitaire, Point épidémiologique.

Pages associées