Poursuite de l'épidémie de chikungunya en Guyane

Du 24 février au 2 novembre 2014, 6 885 cas cliniquement évocateurs de chikungunya ont été estimés à partir des données du réseau de médecins sentinelles et des centres de santé de Guyane. Entre la mi-décembre 2013 et le 2 novembre 2014, 4 612 cas confirmés ou probables ont été recensés sur le territoire guyanais

Les indicateurs épidémiologiques montrent une poursuite de l'épidémie sur l'Ile de Cayenne et dans l'Ouest Guyanais.

La situation reste stable sur le secteur de Kourou et à Roura où des foyers de transmission du virus sont toujours actifs. De nouveaux foyers apparaissent dans la commune d'Apatou.

Le comité de gestion a acté le mardi 14 octobre le passage en phase 3 du Psage correspondant à une situation épidémique pour les communes du littoral allant de Saint-Laurent-du-Maroni à Roura. Les autres communes sont restées en phase 2b correspondant à une transmission autochtone modérée du virus avec foyers épidémiques et chaînes locales de transmission.

En prévention, comme pour la dengue, il convient de respecter les mesures habituelles de lutte anti-vectorielle (vêtements couvrants, répulsifs anti-moustiques sur la peau découverte, vêtements et moustiquaire imprégnés d'insecticide).

Devant une fièvre d'apparition brutale et des douleurs articulaires ou musculaires dans les 15 jours qui suivent un retour de Guyane, il faut consulter son médecin au plus vite. Attention : un cas importé peut être à l'origine d'une transmission locale de la maladie dans certains départements du Sud de la France.

Source : Institut de veille sanitaire, Point épidémiologique au 6 novembre 2014.