Transmission autochtone du Chikungunya en Nouvelle Calédonie

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Le 25 Février 2011, un cas d’importation d’infection à virus Chikungunya était identifié chez une touriste revenant d’Indonésie. La présence sur le territoire calédonien d’un vecteur (Aedes aegypti) compétent pour le virus Chikungunya et la saison propice à la prolifération de ce moustique a posé d’emblée la question d’une possible transmission locale du virus. Un premier cas de transmission autochtone à Nouméa vient d’être confirmé par l’Institut Pasteur de Nouvelle Calédonie. Des actions de lutte anti-vectorielle ont été menées autour des cas confirmés. Il n’est pas possible de prédire l’évolution de cette transmission locale mais le niveau d’immunité probablement très faible de la population calédonienne incite à la plus grande vigilance des autorités locales. Il convient de rappeler que les mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques (port de vêtements couvrants si possible imprégnés de répulsifs ; usage de répulsifs cutanés) restent le principal moyen de prévention contre cette maladie contre laquelle aucun vaccin n’est disponible à ce jour. Les précautions d’emploi et une liste non exhaustive des répulsifs indiquant des concentrations efficaces des produits est disponible sur MedecineDesVoyages.net, après validation du questionnaire proposé sur la page d'accueil du site. Les zones actuellement à risque pour le virus Chikungunya sont la partie inter-tropicale du continent africain, Madagascar, l’Inde et l’Asie du Sud-Est.

Source : Promed.

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