Le risque d’infection à virus West Nile dans l’Ontario au Canada

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Au Canada, le Bureau de santé du comté de Windsor-Essex situé à la pointe sud-est de la province de l'Ontario a rapporté des cas humains d’infections à virus West Nile. Vingt cas avaient encore été notifiés en 2017 et 29 lots de moustiques avec été testés positifs pour West Nile.

Un programme de lutte contre les moustiques a été mis en place. Parce qu'il y a eu une recrudescence des cas humains de West Nile l'an dernier, les autorités de santé de l'Ontario prévoient que cette situation pourrait se renouveler en 2018.

Rappel sur le virus West Nile

Le virus West Nile est considéré aujourd'hui comme le_Flavivirus_ le plus répandu après celui de la dengue.

Le virus West Nile circule chez les oiseaux résidents et migrateurs, et malgré sa haute virulence chez les oiseaux (corbeaux en particulier) et les chevaux, les cas humains sont peu nombreux. Il appartient à la famille des Flaviviridae du genre Flavivirus. Ce sont les oiseaux migrateurs qui sont réservoirs de virus. Sa transmission se fait via la piqûre de moustiques du genre Culex. Après avoir piqué des oiseaux infectés, les femelles moustiques deviennent compétentes pour la transmission du virus aux humains lors d'un repas sanguin.

Des complications neurologiques (méningite, encéphalite) surviennent dans moins de 1 % des cas. Plus rarement encore, d'autres complications (hépatite, pancréatite ou myocardite) peuvent apparaître. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l'infection virale peut s'avérer mortelle principalement chez les adultes séniors.

Pour se protéger il est conseillé de porter des vêtements de couleur claire avec des manches longues, pantalons et chaussettes dans les zones où les moustiques sont présents, surtout au crépuscule et à l'aube quand ils sont les plus actifs et de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant un insectifuge contenant du DEET.

Source : Promed.

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