Nouveaux cas d’encéphalite équine de l’Est chez des chevaux aux Etats-Unis

medecinedesvoyages.net

Aux Etats-Unis, les autorités sanitaires ont notifié de nouveaux cas d'encéphalite équine de l'Est (EEE) chez des chevaux.

Le 30 juillet 2019, un cheval dans le comté de Cumberland a été euthanasié après avoir contracté une encéphalite équine de l'Est selon le ministère de l'Agriculture de l'État. Le cheval, une jument de 4 ans, n'avait pas été vaccinée. C'est le premier cas de la maladie en Caroline du Nord cette année.

Le ministère de l'Agriculture, du Commerce et de la protection des consommateurs du Wisconsin (DATCP) et le Laboratoire de diagnostic vétérinaire ont confirmé qu'une jument de 22 ans du comté de Barron a été testé positif pour encéphalite équine de l'Est.c'est le premier cas déclaré dans le Wisconsin a confirmé cas cette année. La jument n'avait pas été vaccinée et a été euthanasiée après avoir montré des signes neurologiques.

Le Ministère de l'Agriculture et des Services aux consommateurs de l'État ont notifié 19 cas chez des chevaux depuis février 2019 dans les comtés de Bay, Palm Beach, Gulf, Jackson, Calhoun, Columbia, Madison, Putnam, Citrus, Jackson, Washington, Levy, Pasco, Holmes et Desoto.

Rappels sur l'encéphalite équine de l'Est.

Le virus de l'encéphalite équine de l'Est est unAlphavirusde la famille des _Togaviridae._Dans la nature, l'alternance des infections chez les oiseaux et les moustiques maintient la circulation du virus.

Le virus de l'encéphalite équine de l'Esthébergé par les oiseaux est transmis aux équidés (chevaux, ânes et zèbres) et plus rarement à l'homme par la piqûre d'un moustique infecté.

Les signes cliniques de l'encéphalite équine de l'Est chez le cheval peuvent être compatibles avec d'autres maladies neurologiques comme la rage et l'infection à_Equine Herpes virus_ (EHV-1), il est donc important pour les propriétaires de chevaux de consulter un vétérinaire pour obtenir un diagnostic précis.

Selon les_Centers for Diseases Control andPrévention_ la maladie est rare chez l'homme, seuls quelques cas étant signalés aux États-Unis chaque année. Si la plupart des personnes infectées n'ont pas de maladie apparente, des cas graves impliquant une encéphalite sont néanmoins signalés avec une mortalité de 30 % avec un risque significatif de lésions cérébrales chez de nombreux survivants.

Le voyageur doit réduire le risque d'être infecté par ce virus en portant des vêtements couvrants imprégnés d'insecticides et en utilisant un répulsif à base de DEET, Picaridin ou IR3535 sur les parties découvertes aux heures où les moustiques sont les plus actifs (les moustiques piquent généralement au crépuscule et à l'aube).

Chez les animaux la prévention la plus efficace est la vaccination.

Source :Promed.

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