Troisième cas de rage humaine à Karachi le 17 janvier 2020

medecinedesvoyages.net

Au Pakistan, à Karachi, le 17 janvier 2020, selon un rapport du média Dawn, après avoir signalé [# 24 décès dus à la rage humaine en 2019

](http://outbreaknewstoday.com/pakistan-24th-human-rabies-death-reported-in-sindh-97706/) , le troisième cas de rage a été notifié au Jinnah Postgraduate Medical Center de Karachi.

Il s'agit d'une femme de 35 ans de Thattaqui a reçu une morsure de chien il y a deux mois.Les deux cas précédents étaient également des morsures de chiens reçues il y a 2-3 mois.

On estime que Karachi rapporte à lui seul 150 cas de morsures de chiens par jour.

Au Pakistan, les chiens représentent jusqu'à 99% de la transmission de la rage à l'homme.

La prophylaxie post-exposition à la rage n'aurait pas été disponible dans certaines régions de la province du Sindh, ce qui a incité les gens à se rendre à Karachi pour se faire vacciner.

Rappels sur la rage

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages. En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement. Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites http://www.mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Outbreak News Today.