Foyer épidémique de fièvre hémorragique de Crimée-Congo en Turquie

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En Turquie, le 12 juin 2020, selon les médias locaux, les autorités ont notifié une augmentation des cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo. Ils rapportent 480 cas d'infection virale, dont 15 décès.

Le Conseil scientifique du ministère turc de la Santé a discuté des mesures à prendre avant la fête de l'Aïd al-Adha, étant donné le contact accru avec les animaux qui menace d'augmenter le nombre d'infections. Le taux de mortalité dû à la fièvre hémorragique de Crimée-Congo dans d'autres pays était de 25%, et dans certains, il pouvait atteindre 80%.

L'Organisation mondiale de la santé affirme que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie répandue causée par un virus transmis par les tiques (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridae. Le virus provoque de graves flambées de fièvre hémorragique virale, avec un taux de létalité de 10 à 40%.

Rappels sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo

Le virus de lafièvre hémorragique de Crimée-Congo est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans les pays asiatiques au sud du 50ème parallèle nord. Les hôtes du virus de lafièvre hémorragique de Crimée-Congo comprennent une large gamme d'animaux sauvages et domestiques tels que le bétail, les moutons et les chèvres.

Le virus de lafièvre hémorragique de Crimée-Congo est du genreNairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il peut être responsable de graves épidémies de fièvre virale hémorragique. Il provoque forte fièvre, douleur, nausées et vomissements généralement 3-4 jours après la contamination. Il peut être responsable de formes hémorragiques graves avec un taux de létalité de 10 à 40 pour cent.

La transmission, à l'homme, du virus se fait par piqûre de tique (Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

La majorité des cas se surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter la contamination par les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides ;
  • préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées) ;
  • traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide ;
  • protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET ;
  • en fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible ;
  • extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler ;
  • éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source :Outbreak News Today.

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