Deux nouveaux cas d'encéphalite équine de l'Est chez des chevaux aux Etats-Unis

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Aux Etats-Unis, de nouveaux cas d'encéphalite équine de l'Est (EEE) ont été rapportés chez des chevaux.

  • En Floride, le Florida Department of Agriculture and Consumer Services (FDACS) a confirmé le 25 novembre un cas d'EEE chez un âne dans un établissement privé du comté d'Orange. L'animal, non vacciné, âgé de 4 ans présentait des signes cliniques a été euthanasié. Il s'agit du 22éme cas confirmé d'EEE en Floride chez les équidés en 2020.
  • En Caroline du Sud, les responsables de Clemson Livestock Poultry Health (CLPH) ont confirmé qu'une jument de 8 ans vaccinée a été testée positive pour EEE dans le comté d'Aiken. Le cheval a été euthanasié.

Rappels sur l'** encéphalite équine de l'Est :**

Le virus de l'encéphalite équine de l'Est est un Alphavirus de la famille des Togaviridae. Dans la nature, l'alternance des infections chez les oiseaux et les moustiques maintient la circulation du virus. Le virus est hébergé par les oiseaux et est transmis aux équidés (chevaux, ânes et zèbres), plus rarement à l'homme, par la piqûre d'un moustique infecté.

Les signes cliniques de l'encéphalite équine de l'Est chez le cheval peuvent être compatibles avec d'autres maladies neurologiques comme la rage et l'infection à Equine Herpes virus (EHV-1), il est donc important pour les propriétaires de chevaux de consulter un vétérinaire pour obtenir un diagnostic précis. Chez les chevaux le virus EEE met deux à cinq jours pour provoquer des symptômes et a un taux de mortalité de 90%. Le virus provoque des trébuchements et une mauvaise coordination, une incapacité à se lever, une paralysie, une pression sur la tête, des cercles et des convulsions.

Selon les Centers for Diseases Control and Prévention la maladie est rare chez l'homme, seuls quelques cas étant signalés aux États-Unis chaque année. Si la plupart des personnes infectées n'ont pas de maladie apparente, des cas graves impliquant une encéphalite sont néanmoins signalés avec une mortalité de 30 %. Le risque de lésions cérébrales est important chez les survivants.

Le voyageur doit réduire le risque d'être infecté par ce virus en appliquant les règles de protection personnelle antivectorielle qui vont limiter le risque de piqûre de moustique : port de vêtements couvrants imprégnés d'insecticides, utilisation de répulsifs à base de DEET, Picaridine ou IR 3535 sur les parties découvertes aux heures où les moustiques sont les plus actifs (les moustiques piquent généralement au crépuscule et à l'aube).

Chez les animaux, la prévention la plus efficace est la vaccination.

Source : ProMED.

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