Plus de 4 000 cas de paludisme au Panama en 2022

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Au Panama, le ministère de la Santé (Minsa) a indiqué le 9 septembre 2022 qu'au niveau national, un total de 4 076 cas cumulés de paludisme sont enregistrés cette année dont 1 513 dans la région de Guna Yala, 1 137 dans la région de Panama (dont respectivement 904, 160 et 66 dans les régions sanitaires de Panama Est, Panama Nord et dans la région métropolitaine ainsi que 7 cas dans le district de San Miguelito), 824 cas dans la région de Darién, 510 dans la région de Ngöbe Buglé, 41 cas celle de Panama Ouest, 20 cas dans la région de Bocas del Toro, 20 cas dans celle de Chiriquí, 7 cas dans celle Veraguas, 3 cas dans celle Los Santos, 1 cas dans celle Cocle.

Le Minsa a renforcé depuis plusieurs semaines les actions de prévention et de promotion de la santé auprès de la population en ce qui concerne les mesures d'élimination du paludisme, notamment dans les régions où le nombre de cas est le plus élevé et la recherche active de ces derniers est maintenue.

En 2021, jusqu'à la semaine épidémiologique 50, sur les 3 660 cas de paludisme signalés, les zones endémiques les plus touchées étaient les régions de Guna Yala (1 629 cas), Panama Est (1 398) et Darien (314).

Rappel sur le risque de paludisme au Panama et sa prévention pour le voyageur :

Au Panama, existe un risque faible de transmission du paludisme toute l’année dans les régions situées le long de la côte atlantique et dans celles situées à la frontière avec la Colombie et le Costa Rica : Bocas del Toro, Chiriquí, Colón, Darién, Guna Yala, Ngöbe Buglé, Panama et Veraguas. Le risque est considéré comme absent dans la ville de Panama, la zone du canal et les autres provinces. Les infections à Plasmodium vivax représentent près de 100% des cas.

La prévention pour les voyageurs repose avant tout sur la protection personnelle anti-vectorielle dans toutes les zones à risque. Un traitement préventif (chimioprophylaxie) n’est pas recommandé pour les voyages touristiques conventionnels. Il peut être discuté en cas d’exposition particulière au risque ou en cas de risque de forme grave de paludisme (femmes enceintes, des nourrissons et des enfants de moins de 6 ans, personnes âgées, personnes infectées par le VIH et sujets aspléniques) en cas de séjour en zones rurales, dans les régions signalées.

Source : Outbreak News Today