Le point sur la situation de la fièvre jaune en Amérique du Sud

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En Amérique du Sud, fin mai 2017, depuis le début de l'année le Brésil, l'Equateur, le Pérou, la Bolivie, ont rapporté des cas suspects et confirmés de fièvre jaune.

  • Au Brésil :

Depuis le début de l'épidémie en décembre 2016 jusqu'au 31 mai 2017, 3 240 cas suspects de fièvre jaune ont été notifiés dont 792 cas confirmés, et 435 décès.

Les cas suspects ont été recensés dans 407 municipalités, les cas confirmés dans 130 municipalités de 8 États : Espírito Santo, Goiás, Mato Grosso, Minas Gerais, Pará, Rio de Janeiro, São Paulo, Tocantins et le District fédéral.

Depuis le début de l'épidémie jusqu'au 31 mai 2017, un total de 3 850 cas chez les primates non humains ont été notifiés (dont 642 confirmés) dans le district fédéral et dans les États de Alagoas, Amazonas, Bahia, Goiás, Espírito Santo, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Minas Gerais, Pará, Paraíba, Parana, Pernambouc, Rio Grande do Norte, Rio Grande do Sul, Rio de Janeiro, Rondônia, Roraima, Santa Catarina, São Paulo, Sergipe, et Tocantins.

Bien qu'aucun cas confirmé n'ait été signalé à ce jour dans l'État de Bahia, depuis le début de l'année 255 cas chez les primates non humains (dont 54 confirmés) ont été signalés dans 78 municipalités y compris dans certains quartiers de la ville de Salvador, la capitale de l'État.

  • En Bolivie :

Un deuxième cas de fièvre jaune a été confirmé fin juin 2017. Le nouveau cas a probablement été infecté dans la municipalité de Villa Tunari dans le département de Cochabamba.

  • En Équateur :

Trois cas de fièvre jaune confirmés ont été notifié. Les trois cas ont été fatals, il s'agissait d‘hommes adultes de la province de Sucumbíos.

  • Au Pérou :

Vingt cas, biologiquement confirmés et probables ont été notifiés, dont 3 décès. La plupart des cas se sont produits dans la région de Junín.

  • Pour les autres pays :

Il n'y a pas eu de changement dans les autres pays.

Les rapports d'épizooties actuellement en cours d'enquête dans les États riverains de l'Argentine, de la Bolivie, de la Colombie, de la Guyane, du Paraguay, du Pérou, du Suriname, de l'Uruguay et du Venezuela représentent un risque de propagation du virus dans les pays limitrophes, en particulier dans les zones ayant des écosystèmes similaires.

  • Rappels sur la fièvre jaune et sa vaccination :

Lafièvre jauneest une maladie virale transmise par un moustique infecté du genre_Aedes aegypti._

Bien que la plupart des cas soient asymptomatiques et passent inaperçus, le virus peut provoquer une maladie aiguë qui se déroule en deux phases. La première phase associe les signes suivants : fièvre, douleurs musculaires, céphalées, frissons, anorexie, nausées et/ou vomissements, souvent avec bradycardie. Environ 15 % des cas évoluent vers une deuxième phase au bout de quelques jours, avec résurgence de la fièvre, développement d'une jaunisse, douleurs abdominales, vomissements et manifestations hémorragiques ; la moitié de ces malades meurent 10 à 14 jours après le début de la maladie.

Le virus de lafièvre jauneest endémique dans certaines zones tropicales d'Afrique et d'Amérique centrale et australe. Le nombre des épidémies a augmenté depuis le début des années 1980. D'autres pays sont considérés comme exposés au risque d'introduction de la fièvre jaune en raison de la présence du vecteur et de primates pouvant constituer des hôtes (y compris en Asie, où la fièvre jaune n'a jamais été signalée).

La vaccination contre lafièvre jauneest indispensable pour un séjour dans une zone endémique (régions intertropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud), même en l'absence d'obligation administrative. Le vaccin contre la fièvre jaune (ou vaccin amaril) est un vaccin à virus vivant atténué, disponible uniquement dans les centres agréés de vaccinations internationales. La vaccination doit être pratiquée au moins 10 jours avant le départ.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sitesMesVaccins.net ou MedecineDesVoyages.net.

Source : Promed.