Risque important de cas de rage humaine suite à un cas de rage canine en Israël

medecinedesvoyages.net

En Israël, le 20 mai 2015, le ministère de la santé a notifié un cas de rage chez un chien qui a pu être en contact avec plus de 1 000 personnes à Tel Aviv, Holon et Herzliya.

Il s'agit d'une chienne de race croisée âgée d'environ un an et demi qui a été recueillie par un groupe de personnes dans le centre d'Israël sur le mont Meron Idra, en Haute Galilée. Ils participaient à une fête juive traditionnelle, annuelle, tenue cette année le 7 mai 2015.

Le 15 mai, l'animal a mordu une femme à Holon, avant de mourir de la rage le 17 mai. Cette personne a été mise sous traitement vaccinal antirabique.

Le diagnostic de rage a été réalisé par le laboratoire national de la rage (Rabies Laboratory
Kimron Veterinary Institute
).

Le ministère de la santé exhorte tous ceux qui ont pu être en contact avec le chien à prendre contact immédiatement avec leur médecin.

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au moyen de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux).

Des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net. D'autres cas similaires d'exposition ont été rapportés récemmenten France et aux Etats-Unis.

Source : Promed.