Cas fatal de fièvre hémorragique de Crimée-Congo en Namibie

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En Namibie, le Ministère de la santé a annoncé qu'un ouvrier agricole est décédé le 22 février 2017 à l'hôpital du district de Gobabis de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF). Le patient, un ouvrier de Gobadis (région de Omaheke) est décédé 2 jours après avoir été admis à l'hôpital pour fièvre, diarrhée et vomissements sanglants. Selon les membres de sa famille il aurait été mordu par une tique.

Un total de 4 personnes sont en quarantaine à l'hôpital central de Windhoek après avoir été exposés, tandis que 4 infirmières et un médecin sont maintenus en isolement à l'hôpital de Gobabis après avoir été en contact avec le patient.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridae, transmis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec une létalité (proportion de décès parmi les malades) de 10 à 40 %.

Pour éviter les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
  • Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées).
  • Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.
  • Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET.

En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes survenant après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source : ProMED.

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