Épidémie de fasciite nécrosante à São Tomé et Príncipe

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Une épidémie de fasciite nécrosante évolue à Sao Tome et Príncipe. L'épidémie a débuté à la mi septembre 2017.

En 2016, 2 472 cas ont été notifiés, tous les districts affecté. Aucun décès n'a été signalé comme conséquence directe de la maladie.

Pendant la dernière semaine de 2017, 27 nouveaux cas ont été rapporté dans six des sept districts. Trente et un cas sont actuellement hospitalisés.

Le taux d'attaque actuel est de 12,8 cas par semaine pour 1 000 habitants. L'incidence de la fasciite nécrosante a légèrement augmenté entre les semaines 29 et 34 et a plafonné, avec une moyenne hebdomadaire de 31 nouveaux cas signalés depuis la semaine 40. Cela reste important au-dessus de l'incidence estimée de moins de 20 cas par mois.

Les taux d'attaque les plus élevés ont été signalés dans le district de Caue (29,6/1000 h), le district de Cantagalo (19,6/1000 h) et le district de Lembá (16,8/1000 h).

Environ la moitié (49%) des cas ont 35 ans et plus, et 56% sont des hommes.

Des enquêtes sont en cours pour identifier les facteurs de risque de maladie et le mode de transmission de la maladie.

Le ministère de la Santé continue de coordonner la réponse, avec la participation de l'Organisation mondiale de la santé, dont deux épidémiologistes ont été sollicités par le Ministère de la santé pour soutenir une étude cas-témoins sur l'île de Príncipe en janvier 2018.

Le ministère de la Santé Département de la surveillance continue à renforcer, avec le soutien de l'Organisation mondiale de la santé :

  • le suivi de cas et la classification qui est en cours ;
  • un protocole de gestion de cas a été développé et le personnel clinique a été formé à cet égard ;
  • des visites dans les établissements de santé ont été effectuées pour superviser les activités de surveillance et de gestion des cas en cours ;
  • la préparation d'une étude cas-témoins sur l'île de Príncipe est en cours ;
  • un plan de communication a été élaboré pour transmettre des messages sur les facteurs de risque et promouvoir l'hygiène générale.

Bien que des progrès significatifs aient été réalisés par le ministère de la Santé et ses partenaires dans la lutte contre cette épidémie, sa persistance nécessite d'intensifier les mesures de prévention et de contrôle des maladies.

Les défis importants sont le manque de capacité pour la prévention et le contrôle des infections en santé, les installations, la surveillance et le diagnostic de laboratoire. Une assistance technique et matérielle accrue est nécessaire pour continuer à renforcer ces activités.

Source : Organisation mondiale de la santé.

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