En République Centrafricaine, en septembre 2016, les autorités sanitaires de la préfecture de Basse-Kotto ont notifié des cas suspects de Monkeypox.
Le cas index était un chasseur qui est tombé malade le 17 août et est décédé dans son village sans avoir été prélevé pour tests de laboratoire. Entre le 4 septembre et le 7 octobre, 26 cas ont été hospitalisé dont trois biologiquement confirmés Monkeypox. Les enquêtes épidémiologiques sont actuellement en cours pour évaluer l'ampleur de l'épidémie.
Les autorités sanitaires en collaboration avec le bureau de l'Organisation mondiale de la santé procèdent actuellement à des mesures d'intervention :
Les petites épidémies de Monkeypox se produisent régulièrement en Afrique tropicale. Monkeypox est généralement transmis aux humains par contact avec un animal infecté ou par les morsures d'animaux infectés. La transmission de personne à personne peut également se produire pendant les épidémies par un contact étroit avec les patients, mais il n'y a aucune preuve à ce jour de transmission inter humaine du virus.
Étant donné le manque d'unités d'isolement suffisamment équipées dans les établissements de soins de santé dans la région et la dynamique de transmission connus du Monkeypox entre les humains, l'Organisation mondiale de la santé, pour prévenir la transmission de la maladie, encourage les individus et les travailleurs de la santé à suivre les mesures de prévention et les procédures de contrôle lors de soins à des patients.
Compte tenu de l'emplacement de l'épidémie dans une zone relativement isolée et peu peuplée à ce stade, le risque de propagation internationale semble limité.
L'Organisation mondiale de la santé ne recommande aucune restriction pour les voyages et le commerce de la République Centrafricaine sur la base des informations disponibles ce jour.
Source : Organisation mondiale de la santé.
Lien : http://www.who.int/csr/don/13-october-2016-monkeypox-caf/en/
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