Attentat à Bogota, en Colombie

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En Colombie, à Bogota, une attaque contre l'école des cadets de police General Santander s'est produite le 17 janvier 2019.

Divers groupes armés sont encore actifs en Colombie. Il est recommandé de maintenir un niveau de vigilance élevé.

Le cessez-le-feu négocié entre le gouvernement colombien et l'Armée de libération nationale (ELN) a pris fin le 9 janvier 2018.

Le groupe armé s'est depuis livré à plusieurs attaques terroristes et il n'est pas exclu que de nouvelles actions violentes se produisent.

Divers groupes armés (narcotrafiquants, ELN, Grupos Armados Organizados etc.) sont actifs en Colombie et conduisent des opérations terroristes. Dans certaines régions, notamment frontalières avec le Venezuela et l'Équateur, cela se traduit par un risque important d'attaques armées, d'extorsions, d'enlèvements et d'attentats à la bombe.

Ces derniers visent généralement les biens des forces armées et les espaces publics. Il est recommandé de maintenir un niveau de vigilance élevé à tout moment et de se renseigner précisément sur les zones formellement déconseillées.

Les zones formellement déconseillées sont les frontalières avec le Venezuela, le Panama, l'Équateur, le Pérou et le Brésil.

Les zones déconseillées sauf raison impérative sont les départements de l'est de la Colombie (Vichada, Guainía, Guaviare, Vaupes), du sud (Amazonas, une partie des départements du Caqueta et du Putumayo), de la quasi-totalité du département du Nariño, du secteur occidental du Valle del Cauca, du nord de l'Antioquia et de la partie occidentale de Cordoba.

Dans le département du Chocó, la circulation par voie terrestre est particulièrement dangereuse car les glissements de terrain sont fréquents du fait des précipitations. Des risques d'agressions existent dans la zone du Rio Atrato et du rio Baudo, principaux foyers de l'exploitation minière illégale.

Il est recommandé de se rendre par voie aérienne dans les villes de Cúcuta, Puerto Carreño et Puerto Inírida.

Les zones à vigilance renforcée sont les villes de Bogota, Medellin,Cali, Cartagène, Santa Marta, Quibdo, Mutis , Nuqui et le secteur de Bahia Solano.

Ces groupes armés font régulièrement usage de mines terrestres et il est fréquent que les secteurs concernés ne fassent l'objet d'aucune signalisation. Il convient d'éviter les zones déconseillées et de ne pas quitter les routes et les sentiers balisés dans les lieux isolés.

Source : France-Diplomatie-Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.

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