Un homme meurt de la rage au Cambodge

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Au Cambodge, selon des médias locaux (The Phnom Penh Post) un homme âgé de 50 ans de la province de Svay Riengest décédé de rage le 28 mai 2019, 19 jours après avoir été mordu par un chien dans le village de Trapaing Trav de la commune de Nhor dans district Kampong Rou.

Dans un rizière un chien a mordu sa nièce et a mordu plus gravement l'homme à l'avant bras. Le patient n'a pas consulté de médecin mais a pris un traitement traditionnel khmer.

Quelque jours plus tard le patient a présenté de la fièvre, une hydrophobie (peur de l'eau) et était incapable de boire de l'eau. Le patient a alors consulté à l'hôpital de référence de Svay Teap puis l'hopital provincial qui l'a adressé à l'Institut Pasteur de du Cambodge à Phnom Penh. Il a été hospitalisé dans un état critique à l'hôpital Calmette.

Rappels sur la rage

Larageest une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages. En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement. Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites http://www.mesvaccins.netou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.