Deux cas d’infection à virus Powassan, dans le New Jersey, aux Etats-Unis

medecinedesvoyages.net

Aux Etats-Unis, selon des sources officielles deux cas d'infection à virus Powassan ont été notifiés dans le comté de Sussex, aux New Jersey.

L'une des personnes, dont le test de dépistage du virus était positif, est décédée en mai, mais la cause immédiate du décès n'a pas encore été déterminée, tandis qu'une deuxième personne confirmée positive pour le virus Powassan se rétabli chez elle.

Aux États-Unis, des cas d'infection à virus Powassan ont été signalés principalement dans les États du nord-est et la région des Grands Lacs, les cas les plus neuro-invasifs ayant été signalés dans le Minnesota (32 cas), le Wisconsin (22 cas), le Massachusetts (16 cas) et New York (16 cas).

Il n'existe pas de médicament spécifique pour guérir ou traiter la maladie à virus Powassan. Le traitement des maladies graves peut inclure une hospitalisation, une assistance respiratoire et des liquides intraveineux.

Rappels sur le virus Powassan :

Levirus Powassan du genreFlavivirus est transmis a l'homme par les tiques infectées (Ixodes). Il est responsable d'une maladie à tropisme neurologique. En dehors de l'homme, de nombreux animaux peuvent héberger ce virus : les marmottes, les lièvres, les coyotes, les renards, les ratons laveurs et mouffettes, ainsi que les chats et les chiens domestiques.

La maladie est présente en Amérique du Nord au Canada, aux Etats-Unis avec plus de 40 cas depuis 1952, et en Russie. L'incidence saisonnière varie selon l'activité des tiques (Ixodes cookei, Ixodes marxi, Ixodes spinipalpus) qui servent de vecteurs, plus élevée dans les régions rurales ou forestières et le risque de transmission est maximal de juin à septembre.

Après une incubation de 7 à 14 jours, apparition d'une encéphalite avec dans les formes bénignes fièvre, céphalée ou méningite aseptique.

Les signes cliniques de l'infection peuvent inclure de la fièvre, des maux de tête, vomissements, un syndrome confusionnel, des convulsions et perte de mémoire. Des séquelles neurologiques peuvent se produire. Il n'existe pas de traitement spécifique, il n'existe aucun vaccin.

La maladie se manifeste surtout dans les zones forestières avec une survenue saisonnière (transmission maximale de juin à septembre) correspondant avec l'activité des tiques (Ixodes cookei, Ixodes marxi, Ixodes spinipalpus).

Les tiques vivent dans les forêts et les sous-bois, les hautes herbes, mais également sur les parcours de golf et dans les jardins publics.

Pour réduire le risque d'être infecté il est conseillé au voyageur de :

  • porter des vêtement couvrant la peau et des chaussettes remontant sur le bas des pantalons ;
  • marcher au centre des sentiers pour éviter l'herbe et les buissons ;
  • utiliser un répulsif contenant du DEET à 50% sur les parties découvertes et un insecticide contenant de la perméthrine sur les vêtements ;
  • vérifier régulièrement au bout de quelques heures l'absence de tiques sur le corps (cuisses, bras, aisselles et jambes) ;
  • en cas de présence d'une tique, l'enlever à l'aide d'une "pince à tique" en la saisissant le plus près possible de la peau et en tirant progressivement (il faut éviter d'écraser la tique, de la bruler ou d'appliquer divers substances) ;
  • laver et désinfecter la zone de piqûre et les mains ;
  • en cas de fièvre, de rougeur de la peau (en forme d'anneau) ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source :Outbreak News Today.

Pages associées