Risque épidémique important de diphtérie et d'autres maladies infectieuses chez les réfugiés Rohingyas au Bangladesh

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Au Bangladesh, à Cox's Bazar(district sud du pays), plus de 624 000 Rohingyasont fui la violence au Myanmar voisin depuis août 2017 ; ils se sont rassemblés dans des campements temporaires densément peuplés avec un accès limité à l'eau potable, à l'assainissement et aux services de santé. Leur nombre ne cesse d'augmenter.

Le 6 décembre 2017, l'Organisation mondiale de la santé a averti que la diphtérie se propage rapidement parmi les réfugiés** RohingyasàCox's Bazar.**

Plus de 110 cas suspects, dont 6 décès, ont été cliniquement diagnostiqués par des partenaires de santé, notammentMédecins Sans Frontières(MSF) et laFédération internationale de la Croix-Rouge(FICR).

Ces cas pourraient ne correspondre qu'à la partie émergée de l'iceberg.

L'Organisation mondiale de la santé a acheté un millier de flacons d'antitoxines diphtériques qui devraient arriver au Bangladesh d'ici quelques jours. Combinés aux antibiotiques, les antitoxines peuvent sauver la vie de personnes déjà infectées par le bacille diphtérique, en neutralisant les toxines produites par ces bactéries.

Une large campagne de vaccination des enfants a été réalisée.

L'Organisation mondiale de la santé collabore avec le Ministère de la santé et de la protection de la famille du Bangladesh, l'UNICEF et d'autres partenaires pour soutenir le diagnostic et le traitement des patients, assurer l'approvisionnement en médicaments et préparer une campagne de vaccination de tous les enfants jusqu'à l'âge de 6 ans avec des vaccins pentavalents contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B et Haemophilus influenzae de type b, ainsi qu'avec des vaccin contre le pneumocoque.

Plus de 700 000 personnes ont reçu le vaccin oral contre le choléra et plus de 350 000 enfants ont été vaccinés contre la rougeole et la rubéole.

Source : Organisation mondiale de la santé.

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