Deux cas humains de morsure par des furets enragés à Taïwan

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A de Taïwan, le 21 février 2018, les Centers for Disease Control ont nortifié les deux premiers cas humains de morsures de furets cette année. Les cas se sont produits à Tainan dans le district de Guanmiao et dans le comté de Hualien les 17 et 18 février.

Les deux cas ont reçu un traitement vaccinal antirabique post-exposition. Les Centers for Disease Control exhortent le public à intensifier la vigilance, à éviter le contact avec les animaux sauvages, et à consulter immédiatement un médecin lors d'une morsure ou d'une griffure.

A Taïwan, plusieurs cas humains de morsure de furet sont signalés chaque année. En 2017, 18 cas humains de morsure de furet ont été rapportés, dont 13 cas positifs pour la rage.

Rappels sur la rage

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). Les chiens et les chats peuvent devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et ils le restent jusqu'à leur mort. Si un chien ou un chat est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue. Les autres espèces peuvent présenter une période de contagiosité plus importante ce qui nécessite un avis spécialisé en cas d'exposition.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Centers for Disease Control, Taïwan.