Le point sur l’épidémie d’hépatite E en Namibie

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Le ministère de la Santé et des Services sociaux de Namibie et les autorités locales de la région d'Erongo restent en état d'alerte élevé en raison de l'épidémie d'hépatite E qui sévit depuis le mois d'octobre 2017.

Quatre nouveaux cas ont été confirmés dans la capitale régionale Swakopmund. Par ailleurs 32 autres cas suspects sont en attente des résultats d'analyse effectuée en Afrique du Sud.

Rappels sur l'hépatite E

Le virus de l'hépatite E, du genre Hepevirus et de la famille des Hepeviridae, est transmis principalement par de l'eau de boisson contaminée ou plus accessoirement par des aliments provenant d'animaux infectés ou encore par voie materno-fœtale.

Le virus de l'hépatite E entraîne des cas sporadiques ou des épidémies d'hépatite virale aiguë. La maladie est le plus souvent asymptomatique ou bénigne. Après une incubation de 3 à 8 semaines, les formes symptomatiques se manifestent par un ictère, une hépatomégalie, des nausées et vomissements ; ces symptômes régressent spontanément en 4 à 6 semaines. La maladie est particulièrement grave chez les femmes enceintes, chez lesquelles elle est responsable d'une mortalité élevée.

Il est recommandé aux voyageurs de :

  • respecter les mesures d'hygiène individuelle telles que le lavage des mains avec de l'eau et du savon, en particulier avant de manipuler des aliments ;
  • éviter de consommer de l'eau ou de la glace de qualité inconnue, et ne consommer que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou a défaut traitée par chloration ou ébullition ;
  • éviter la consommation d'aliments crus, de salades et ou crudités.

Il existe un vaccin recombinant contre l'hépatite E. qui n'a pas encore été pré-qualifié par l'Organisation mondiale de la santé.

Source : Promed.