Etat d’urgence prolongé en Tunisie

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En Tunisie, l'état d'urgence décrété par les autorités en vigueur sur l'ensemble du territoire a été prolongé jusqu'au 6 novembre 2018.

En raison de la menace liée aux activités des réseaux terroristes djihadistes, qui peut prendre pour cible les touristes étrangers, la prudence s'impose. La probabilité que d'autres événements sécuritaires de nature terroriste se produisent reste élevée.

En vigueur depuis un attentat contre la garde présidentielle le 24 novembre 2015 en plein Tunis (12 agents tués), l'état d'urgence a déjà été prolongé plus d'une dizaine de fois depuis février 2016.

A la condition d'observer la prudence recommandée, les voyageurs peuvent se rendre à Tunis, sur l'axe côtier Mahdia-Monastir-Sousse-Hammamet-Nabeul-Tunis-Bizerte.

Le voyageur choisira un lieu de séjour qui a pris les mesures nécessaires pour sécuriser ses clients et doit respecter les conseils habituels de vigilance :

  • avoir toujours ses papiers d'identité sur soi ;
  • suivre les consignes de sécurité données par les forces de l'ordre ;
  • éviter formellement les attroupements, en toute circonstance ;
  • en cas de détonation, ne pas approcher des fenêtres ;
  • adopter une attitude de réserve et de discrétion en matière vestimentaire et de comportement ;
  • éviter de se promener à pieds avec des bijoux ou un sac le soir dans les centres-villes ou les quartiers périphériques des agglomérations ;
  • éviter de se promener, a fortiori la nuit, dans des lieux désertés par le public et ceux dont la mauvaise fréquentation est notoirement connue localement.

En cas de déplacements dans le pays, voyageur doit respecter les conseils habituels de vigilance :

  • s'informer autant que possible sur l'état du parcours emprunté ;
  • obtempérer, en cas de contrôle qui demande de faire demi-tour ;
  • signaler ses déplacements à l'entourage ;
  • éviter les sorties dans les zones isolées, surtout de nuit ;
  • les déplacements dans les zones frontalières et désertiques sont formellement déconseillés.

Source : Royaume de Belgique, Ministère des affaires étrangères.

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