Un homme décède de la rage des chauves-souris au Costa Rica

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Au Costa Rica, le ministère de la santé a confirmé qu'un biologiste de 43 ans, infecté par le virus de la rage, est décédé le 14 novembre 2018, deux mois après être entré dans une grotte lors d'une sortie en famille le 15 août à Copey de Dota et avoir mordu par une chauve-souris à un bras.

Les premiers signes, symptômes d'engourdissement et de paralysie, difficultés à avaler, et troubles du comportement, sont apparus le 11 octobre et il a été admis à l'unité de soins intensifs de l'hôpital San Juan de Dios à San Jose le 21 octobre.

Au Costa Rica, les voyageurs doivent faire preuve de prudence vis à vis des animaux sauvages et des animaux errants notamment des chiens de rue et des chauve-souris.

Rappels sur la rage

La rageest une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux ;
  • il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sitesMesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.