Nouveaux cas d’infections à Hantavirus au Chili

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Les autorités sanitaires du Chiliont notifié de nouveaux cas d'infections à hantavirus.

Le premier cas a été notifié par l'Institut de la santé publique. Le patient est un ouvrier agricole âgé de 39 ans qui est décédé, hospitalisé à Ovalle. Il a commencé à sentir les premiers symptômes un mois auparavant et a été hospitalisé. Les échantillons ont été envoyés à Santiago, où le diagnostic de syndrome pulmonaire à hantavirus (HPS) a été confirmé.

L'infection semble avoir été acquise dans un secteur rural entre Ovalle et Monte Patria.

Un nouveau cas de syndrome pulmonaire à hantavirus a été confirmé dans la communauté San Nicolas. La personne concernée est une femme âgée de 66 ans qui a été contaminée en collectant des plantes médicinales dans le secteur El naranjal.

Selon les informations des autorités, un test rapide positif a conduit à hospitaliser la patiente à l'hôpital de Talcahuano, où elle est en bonne voie de récupération. Il s'agit du 4ème cas confirmé dans la région de Nuble en 2018.

Dans ces 2 cas le virus responsable n'a pas été précisé, mais il s'agit probablement du virus Andes, endémique au Chili notamment dans ces 2 régions, et dont le réservoir rongeur du virus est le rat pygmée de rizière à longue queue (Oligoryzomys longicaudatus).

Rappels sur les Hantavirus du Nouveau Monde :

Le syndrome pulmonaire à hantavirus est une maladie pulmonaire grave causée par un hantavirus, virus appartenant à la famille desBunyaviridae.

Les symptômes surviennent généralement 2-4 semaines après l'exposition au virus. Les premiers symptômes sont la fatigue, la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête. Puis 1à 5 jours après le début des symptômes se produit le syndrome pulmonaire à hantavirus qui associe toux et difficulté à respirer.

Il n'y a pas de traitement spécifique ni de vaccin.

L'animal réservoir est un rongeur dont l'espèce varie selon les régions du monde, l'homme est un hôte accidentel de ces virus qui peuvent être transmis par inhalation d'aérosols contaminés par les excréments ou l'urine des rongeurs infectés, par contact direct avec les rongeurs infectés vivants ou morts ou avec les matières fécales ou l'urine de ces rongeurs.

Source : Promed.

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