Nouveaux cas d’hépatite E en Namibie

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En Namibie, le ministère de la Santé et des Services sociaux ont notifié de nouveaux cas d'hépatite E.

Depuis le 1er cas notifié en décembre 2018, à Gobabis dans la région d'Omaheke, chez une femme enceinte 6 autres cas ont récemment été confirmés parmi 25 cas suspects.

La plupart des cas ont été notifiés dans des habitats insalubres dont les habitants n'ont pas accès à l'eau potable et aux toilettes.

L'hépatite E, une maladie du foie principalement associée à l'insalubrité, a déjà été signalée en 2018 dans les régions de Windhoek et d'Omusati.

Rappels sur l' hépatite E

Le virus de l'hépatite E, du genre_Hepevirus_ et de la famille des_Hepeviridae_, est transmis principalement par de l'eau de boisson contaminée ou plus accessoirement par des aliments provenant d'animaux infectés ou encore par voie materno-fœtale.

Le virus de l'hépatite Eentraîne des cas sporadiques ou des épidémies d'hépatite virale aiguë. La maladie est le plus souvent asymptomatique ou bénigne. Après une incubation de 3 à 8 semaines, les formes symptomatiques se manifestent par un ictère, une hépatomégalie, des nausées et vomissements ; ces symptômes régressent spontanément en 4 à 6 semaines. La maladie est particulièrement grave chez les femmes enceintes, chez lesquelles elle est responsable d'une mortalité élevée.

Il est recommandé aux voyageurs de :

  • respecter les mesures d'hygiène individuelle telles que le lavage des mains avec de l'eau et du savon, en particulier avant de manipuler des aliments ;
  • éviter de consommer de l'eau ou de la glace de qualité inconnue, et ne consommer que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou a défaut traitée par chloration ou ébullition ;
  • éviter la consommation d'aliments crus, de salades et ou crudités.

Il existe un vaccin recombinant contre l'hépatite E qui n'a pas encore été pré-qualifié par l'Organisation mondiale de la santé.

Source :Promed.