Risques sanitaires à Beira City au Mozambique, éviter les déplacements inutiles

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Le 14 mars 2019, le cyclone tropical Idai alias "Ouragan Katrina en Afrique" a touché terre près de la ville de Beira, dans la partie centrale du Mozambique. La tempête a provoqué de fortes pluies, des vents violents et de graves inondations au Mozambique et a créé un "océan intérieur" qui s'étendait sur des milliers de kilomètres carrés. Les dégâts causés par le cyclone ont entraîné des problèmes d'approvisionnement en eau et en nourriture, d'assainissement, d'électricité, de transport, d'abris, de communications, de sécurité, de soins médicaux et de contrôle des moustiques.

Les_Centers for Disease Control and Prevention (_CDC) recommandent d'éviter les déplacements inutiles dans la ville de Beira et ses environs, car des risques graves pour la santé et la sécurité peuvent être présents et les soins médicaux peuvent être limités ou indisponibles. Les eaux boueuses du cyclone Idai présentent de multiples risques pour la santé humaine.

  • Le choléra est au premier rang parmi ceux-ci. La zone allant de Quelimane à Beira et à l'intérieur des terres, de l'autre côté de la frontière avec le Zimbabwe, comprend de nombreuses zones considérées dans des conditions standard comme présentant un risque élevé d'infections par le choléra.
  • Outre le choléra, les risques de maladies d'origine hydrique comprennent les infections bactériennes provoquant une diarrhée aqueuse aiguë et la typhoïde, deux maladies endémiques dans la zone touchée par la tempête.
  • Les vents de tempête cycloniques ont tendance à perturber les populations d'insectes et peuvent avoir un effet initial de réduction de l'exposition aux maladies à transmission vectorielle. Cependant, le centre du Mozambique est fortement touché par le paludisme, la dengue, le chikungunya et d'autres infections transmises par les moustiques. À mesure que les eaux de tempête se retirent et que les aires de reproduction des moustiques se rétablissent, il est probable que les habitants de cette région voient des pics de maladies à transmission vectorielle.

Le report des voyages dans ces zones permettrait également d'éviter de surcharger davantage les ressources locales déjà limitées.

Source : Outbreak News Today.

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