Nouveau cas humain de rage dans la région de Sarawak en Malaisie

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En Malaisie, les autorités sanitaires ont notifié un autre cas de rage humaine chez une femme de 61 ans de Pending, Kuching, dans l'État de Sarawak sur l'île de Borneo.

La patiente a été mordue par un chien errant le 29 avril 2019.

Elle a lavé la plaie pendant 5 minutes et a continué à se faire soigner dans un dispensaire près de chez elle. Un rendez-vous a été fixé pour la semaine suivante prescrit, mais alléguant que la plaie à son doigt avait été guérie elle n'a pas poursuivi le traitement.

Le 6 juin 2019, elle a commencé à ressentir de la douleur et de l'inconfort au bras droit. Elle a été hospitalisée à l'hôpital général du Sarawak le 8 juin 2019 et a été admise dans le service des maladies infectieuses et a reçu une immunoglobuline antirabique (RIG).

Le lendemain, elle s'est plainte de nausées, de vertiges, de difficultés à avaler, de maux de tête, de difficultés à avaler de l'eau (hydrophobie), de mal à l'aise dans les bras de la main droite et de faiblesse dans la partie inférieure du corps.

L'Institut de recherche médicale (IMR) a confirmé le diagnostic clinique.

La patiente est décédée le 12 juin.

Depuis la déclaration de l'épidémie de rage au Sarawak le 1er juillet 2017 jusqu'au 12 juin 2019, 19 cas ont été notifiés dont 18 décès. Trois ont été notifiés en 2019.

Rappels sur la rage

Larageest une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages. En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement. Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites http://www.mesvaccins.netou Medecinedesvoyages.net.

Source : Outbreak News Today.