Détection du virus de l'encéphalite équine de l'Est chez des oiseaux dans le Minnesota aux Etats-Unis

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Aux États-Unis, le ministère des Ressources naturelles du Minnesota a annoncé cette semaine que 3 gélinottes huppées (Bonasa umbellus)du comté d'Itasca qui semblaient malades ont été dépistées positives pour le virus de l'encéphalite équine de l'Est (EEE), une première confirmation de la maladie chez un animal sauvage dans l'État.

Les chasseurs qui ont récolté les oiseaux les ont amenés à la fin du mois d'octobre après avoir constaté un comportement anormal chez les oiseaux - ils n'ont pas pu ou ne peuvent pas s'envoler. Le ministère des Ressources naturelles a soumis des échantillons d'oiseaux au laboratoire de diagnostic vétérinaire (VDL) de l'Université du Minnesota. Les tests ont conclu que deux et éventuellement un troisième étaient infectés par le virus de l'encéphalite équine de l'Est.

Avant cette découverte, le ministère des Ressources naturelles avait confirmé que des loups et des orignaux du nord-est du Minnesota avaient été exposés au virus mais n'avait jamais trouvé d'animaux de l'une ou l'autre des espèces atteintes de la maladie.

Rappels sur l'encéphalite équine de l'Est.

Le virus de l'encéphalite équine de l'Est est unAlphavirusde la famille des Togaviridae_._Dans la nature, l'alternance des infections chez les oiseaux et les moustiques maintient la circulation du virus.

Le virus de l'encéphalite équine de l'Estesthébergé par les oiseaux et est transmis aux équidés (chevaux, ânes et zèbres), plus rarement à l'homme, par la piqûre d'un moustique infecté.

Les signes cliniques de l'encéphalite équine de l'Est chez le cheval peuvent être compatibles avec d'autres maladies neurologiques comme la rage et l'infection à_Equine Herpes virus_ (EHV-1), il est donc important pour les propriétaires de chevaux de consulter un vétérinaire pour obtenir un diagnostic précis.

Selon les_Centers for Diseases Control andPrévention_ la maladie est rare chez l'homme, seuls quelques cas étant signalés aux États-Unis chaque année.

Si la plupart des personnes infectées n'ont pas de maladie apparente, des cas graves impliquant une encéphalite sont néanmoins signalés avec une mortalité de 30 %. Le risque de de lésions cérébrales est important chez les survivants.

Le voyageur doit réduire le risque d'être infecté par ce virus en portant des vêtements couvrants imprégnés d'insecticides et en utilisant un répulsif à base de DEET, Picaridine ou IR 3535 sur les parties découvertes aux heures où les moustiques sont les plus actifs (les moustiques piquent généralement au crépuscule et à l'aube).

Chez les animaux, la prévention la plus efficace est la vaccination.

Source : Outbreak News Today.

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