Un cas humain de fièvre hémorragique de Crimée-Congo est signalé en Afrique du Sud

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En Afrique du Sud, le 8 février 2020, selon le ministère de la santé de la province North West, un homme de 56 ans a été admis à l'hôpital Klerksdorp Tshepongavec une histoire de morsure de tique suivie d'un syndrome pseudo-grippalavecmaux de tête et la fatigue, mais sans saignement.

Le diagnostic de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) a été confirmé au laboratoire.

Des cas humains defièvre hémorragique de Crimée-Congoont été signalés chaque année en Afrique du Sud depuis1981, quand la maladie a été reconnue dans le pays, entre 0 et 20cas sont signalés chaque année.

Bien que les cas aient été signalés dans toutes lesprovinces au cours des 30 dernières années, plus de la moitié des cas proviennentdes zones semi-arides de la province du Cap Nord(31,5 % des cas)et Free State Province (23 % des cas).

Rappels sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo

Le virus de lafièvre hémorragique de Crimée-Congo est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans les pays asiatiques au sud du 50ème parallèle nord. Les hôtes du virus de lafièvre hémorragique de Crimée-Congo comprennent une large gamme d'animaux sauvages et domestiques tels que le bétail, les moutons et les chèvres.

Le virus de lafièvre hémorragique de Crimée-Congo est du genre_Nairovirus_, de la famille des Bunyaviridae. Il peut être responsable de graves épidémies de fièvre virale hémorragique. Il provoque forte fièvre, douleur, nausées et vomissements généralement 3-4 jours après la contamination. Il peut être responsable de formes hémorragiques graves avec un taux de létalité de 10 à 40 pour cent.

La transmission, à l'homme, du virus se fait par piqûre de tique (Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

La majorité des cas se surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter la contamination par les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides ;
  • préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées) ;
  • traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide ;
  • protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET ;
  • en fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible ;
  • extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler ;
  • éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.

Source :Promed.

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