Deuxième cas humain de rage dans l'État de Sarawak en Malaisie

medecinedesvoyages.net

En Malaisie, le ministère de la Santéa notifié un nouveau décès lié à la ragehumaine dans l'État du Sarawak chez un homme de 62 ans de Sibu décédé le 23 juin 2020.

Le patient a été mordu au mollet droit par le chien de frère alors qu'il lui rendait visite sur West Sentosa Road àSibu le 12 mai.

Il avait lavé la plaie avec de l'eau et du savon pendant 15 minutes et s'était fait soigner dans un établissement de santé. Cependant, il n'est pas retourné à l'établissement pour une injection de vaccin antirabique.

Il a commencé à souffrir de douleurs à la jambe le 16 juin et le 19 juin, il a été référé à l'hôpital deSibu pour un traitement supplémentaire où il a été admis le même jour.

Le patient est décédé le 23 juin 2020. Le diagnostic de rage a été confirmé grâce à un test de laboratoire effectué par l'Institut de recherche médicale (IMR) le 25 juin.

Il s'agit du deuxième décès humain causé par la rage au Sarawak cette année et le 23ème depuis la déclaration de l'épidémie de la maladie le 1er juillet 2017.

Rappels sur larage

Larage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages. En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Il est impératif d'effectuer un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux).

La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les siteshttp://www.mesvaccins.net ouMedecinedesvoyages.net.

Source : Outbreak News Today.