Augmentation des cas de rage animale en Russie

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En Russie, 117 cas de ragechez les animaux ont été enregistrés en juillet 2020, selon la Federal State Budgetary Institution, soit une augmentation sensible par rapport au mois de juin (77 cas identifiés). En juillet, le plus grand nombre de cas de rage a été noté dans les régions de Yaroslavl, Saratov, Penza, Ryazan, Tcheliabinsk, Vladimir, Samara et Kaluga.

Parmi les carnivores sauvages, 61 cas de rage ont été identifiés en juillet : renards (39 cas), chiens viverrins (13 cas), blaireaux (4 cas), sangliers (1 cas), loups (1 cas) ratons laveurs (1 cas), taupes (1 cas) et martres (1 cas).

En outre, 52 cas d'infection par le virus chez les chats et les chiens ont été signalés. Parmi les bovins et les petits ruminants, quatre cas de rage ont été enregistrés en juillet.

Rappels sur larage.

Larage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages (tous ces hôtes pouvant être infectés par le virus de la rage). En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Afin de limiter le risque d'infection, il est impératif d'effectuer dans les meilleurs délais un nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, suivi d'un rinçage et de l'application d'un antiseptique iodé ou chloré.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité ou non de réaliser un traitement antirabique vaccinal et d'administrer des immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux).

La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sitesMesvaccins.net ouMedecinedesvoyages.net.

Source : Outbreak News Today.