Encéphalite équine de l'Est signalée chez un cheval dans l'Etat de New York

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Aux Etats-Unis, le service de santé publique du comté de Jefferson a été informé par le département de la santé de l'État de New York qu'un cheval de 6 ans, non vacciné, mort dans la ville d'Antwerp à environ 90 miles au nord de Syracuse, était positif à l'encéphalite équine de l'Est (EEE). Les résultats sont en attente pour un autre cheval résidant dans la ville d'Orléans qui présentait des symptômes similaires.

Les derniers cas positifs d'EEE confirmés en laboratoire chez des chevaux du comté de Jefferson ont eu lieu en 2020.
Le risque de contracter l'EEE est le plus élevé de la fin juillet à septembre. Les personnes les plus à risque de développer une maladie grave sont celles âgées de plus de 50 ans et de moins de 15 ans.

Rappels sur l' encéphalite équine de l'Est :

Le virus de l'encéphalite équine de l'Est (EEEV) est un Alphavirus de la famille des Togaviridae. Dans la nature, l'alternance des infections chez les oiseaux et les moustiques maintient la circulation du virus. Le virus est hébergé par les oiseaux et est transmis aux équidés (chevaux, ânes et zèbres), plus rarement à l'homme, par la piqûre d'un moustique infecté.

Les signes cliniques de l'encéphalite équine de l'Est chez le cheval peuvent être compatibles avec d'autres maladies neurologiques comme la rage et l'infection à Equine Herpes virus (EHV-1), il est donc important pour les propriétaires de chevaux de consulter un vétérinaire pour obtenir un diagnostic précis. Chez les chevaux EEEV met deux à cinq jours pour provoquer des symptômes et a un taux de mortalité de 90%. Le virus provoque des trébuchements et une mauvaise coordination, une incapacité à se lever, une paralysie, une pression sur la tête, des cercles et des convulsions.

Selon les Centers for Diseases Control and Prévention la maladie est rare chez l'homme, seuls quelques cas étant signalés aux États-Unis chaque année. Chez l'homme, les symptômes de la maladie EEE apparaissent souvent 4 à 10 jours après qu'une personne a été piquée par un moustique infecté. Si la plupart des personnes infectées n'ont pas de maladie apparente, des cas graves impliquant une encéphalite sont néanmoins signalés avec une mortalité de 30 %. Le risque de lésions cérébrales est important chez les survivants.

Le voyageur doit réduire le risque d'être infecté par ce virus en appliquant les règles de protection personnelle antivectorielle qui vont limiter le risque de piqûre de moustique :

  • Port de vêtements couvrants imprégnés d'insecticides ;
  • Ptilisation de répulsifs à base de DEET, Picaridine ou IR 3535 sur les parties découvertes aux heures où les moustiques sont les plus actifs (les moustiques piquent généralement au crépuscule et à l'aube).

Chez les animaux, la prévention la plus efficace est la vaccination.

Source : Outbreak News Today.

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