Premier cas d’exposition humaine à une chauve-souris enragée en Belgique

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En Belgique, le 29 septembre 2016, le Centre national de référence pour la rage de l'Institut Scientifique de Santé Publique a diagnostiqué la rage chez une chauve-souris sérotine commune (Eptesicus serotinus) trouvée par un randonneur dans la partie sud de la Wallonie.

La chauve-souris a montré des signes neurologiques (incapable de voler) et a mordu un pouce du randonneur qui a reçu un traitement post-exposition (immunoglobulines et vaccination). Le laboratoire a identifié dans le cerveau de la chauve-souris un lyssavirus-1b (EBLV-1b), lyssavirus de la chauve-souris européenne.

La Belgique est indemne de rage classique sylvatique depuis 2001 grâce à un programme d'élimination réalisée par vaccination orale des renards. C'est le premier cas indigène d'une chauve-souris enragée détecté en Belgique.

Le lyssavirus de type 1 (EBLV-1) semble être la variante la plus courante chez les chauves-souris et les humains en Europe du Nord. Ce groupe est subdivisé en sous-types (génotypes) 1 et 2. L'analyse phylogénétique a identifié 2 lignées dans le génotype EBLV-1 : EBLV-1a distribué en Europe du Nord entre les Pays-Bas et la Russie, et EBLV-1b qui ne se trouve que dans l'Europe occidentale le long d'un axe de l'Espagne aux Pays-Bas.

Source : Promed.